Vous avez le nez qui chatouille et les yeux qui picotent ? Vous souffrez peut-être du rhume des foins ou d’une allergie au pollen, comme un tiers de la population française.
Sachez qu’il existe des solutions pour se soigner et se protéger ! On vous en dit plus dans cet article 👇
SOMMAIRE
- Qu’est-ce que le rhume des foins ?
- Et le pollen, c’est quoi ?
- Les pollens sont-ils tous dangereux ?
- Quels sont les effets du pollen sur notre corps ?
- Comment savoir si je suis allergique au pollen ?
- Comment mieux se protéger des allergies ?
- Comment soigner une allergie au pollen ?
Également appelé rhinite allergique, le rhume des foins est une allergie saisonnière lié à la production de pollen.
👉 On distingue 3 formes d’allergies au pollen :
la rhinite allergique saisonnière, avec nez bouché, éternuements, nez qui coule et démangeaisons ;
la conjonctivite allergique saisonnière, avec yeux rouges qui piquent, sensation de sable dans les yeux ;
l’asthme allergique, lorsque les pollens les plus petits entrent dans les bronches et provoquent des crises d’asthme, diminution du souffle, sifflements bronchiques et toux persistante. Lire notre article « Vivre avec l'asthme, un défi au quotidien »
📕 30% des Français souffrent d’allergie au pollen. Ce chiffre est en augmentation ces dernières années et pourrait atteindre les 50 % de la population d’ici 2050.
Le pollen se trouve sur de nombreuses espèces végétales comme les graminées, l’ambroisie, l’armoise, le plantin, le noisetier, le chêne, le bouleau…
Il s’agit d’un petit grain de poussière, le plus souvent jaune, libéré par les étamines (partie mâle de la plante) et qui se dépose sur le pistil (partie femelle) pour féconder la plante.
💡 La saison pollinique est vaste en France métropolitaine : les pollens d’arbres sont présents de février à avril, ceux des graminées de mai à juillet et ceux des herbacées d’août à octobre. Bonne nouvelle, il n’y a pas de pollen dans l’air lorsqu’il pleut 😉
👉 NON, les pollens ne sont pas tous allergisants.
Pour que le pollen provoque une réaction allergique, il faut :
qu’il soit présent en grande quantité dans l’air,
qu’il soit de petite taille (les petits grains de pollen restent plus longtemps dans l’atmosphère et parcourent de plus longues distances),
qu’il ait un fort pouvoir allergisant.
Au contact de nos yeux ou de nos voies respiratoires, les pollens provoquent des réactions plus ou moins invalidantes.
En voici les effets principaux :
éternuements,
nez qui gratte, parfois bouché ou qui coule clair,
yeux rouges, qui démangent et larmoient,
respiration sifflante et toux…
👉 Si vous êtes sujet aux symptômes présentés ci-dessus, parlez-en à votre médecin traitant.
Il pourra le cas échéant vous orienter vers un allergologue. Les symptômes d’allergie sont en effet diagnostiqués après un examen médical (tests cutanés, mesure du souffle…).
Pendant la saison pollinique, il est conseillé d’adopter les bons gestes afin de limiter les effets du pollen.
🏠 À l’intérieur
Rincez-vous les cheveux le soir (car les pollens s’y déposent en grand nombre).
Aérez votre maison au moins 10 minutes par jour, avant le lever et après le coucher du soleil.
Évitez l’exposition aux autres substances irritantes ou allergisantes (tabac, produits d’entretien ou de bricolage, parfums d’intérieur, encens, bougies, etc.).
🌳 À l’extérieur
Évitez de faire sécher le linge à l’extérieur.
Éviter les activités extérieures qui entraînent une surexposition au pollen : tonte du gazon, activités sportives… En cas de nécessité, privilégiez la fin de journée et le port de lunettes de protection et d’un masque.
Jardinez en début de journée et arrosez en fin de journée pour faire retomber les pollens (dans le respect des restrictions d’eau préfectorales).²
Favorisez la plantation de plantes et d’arbres peu allergisants.
Adoptez des protocoles de taille des végétaux qui limitent les émissions de pollens.
Luttez contre l’expansion de l’ambroisie en arrachant les plants qui poussent dans votre propriété (en vous protégeant les mains et le visage).
En voiture, gardez un maximum les vitres fermées.
💡 Plusieurs sites Internet ou applications mobiles vous permettent d’être informés des alertes polliniques. Citons notamment le Bulletin d’alerte pollinique et l’application mobile "Alertes pollens" du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).
© ATMO Auvergne-Rhône-Alpes
Selon l’Institut Pasteur de Lille, le moyen le plus efficace pour traiter une allergie au pollen sur le long terme reste la désensibilisation.
La désensibilisation consiste à mettre être en contact régulièrement et à faible dose du pollen avec votre organisme. De cette façon votre corps s’habituera à son contact et ne le reconnaîtra plus comme un ennemi.
🤧 Si vous souhaitez limiter dans le temps les symptômes du rhume des foins, il existe des traitements symptomatiques tels que :
l’utilisation d’un sérum physiologique,
l’utilisation d’un spray nasal d’eau de mer additionné de manganèse.
Il est également possible de prendre des médicaments antihistaminiques afin de réduire la réaction allergique.
👨⚕️ Demandez conseil à votre pharmacien : les médicaments antihistaminiques sont disponibles sans ordonnance pour une durée de 7 jours et réduiront vos réactions allergiques. Si les symptômes persistent, consultez votre généraliste afin qu’il vous prescrive un antihistaminique pour une durée plus longue jusqu’à la disparition des symptômes.
💡 Il existe par ailleurs différents remèdes naturels qui peuvent vous aider à réduire les effets du pollen sur votre organisme :
L’estragon, qui a des propriétés anti-allergènes.
Le thym, qui est un expectorant naturel, très utile pour libérer les voies respiratoires.
L’huile essentielle de lavande vraie, efficace contre les éternuements, libère également les voies respiratoires.
L’ortie, pour atténuer les écoulements de nez.
Les infusions de sureau et de vinaigre de cidre sont aussi très efficaces contre ces écoulements.
Les feuilles de pétasite (sous forme de gélules) sont également de bons remèdes face au pollen.
Parmi nos sources :
Renoncement aux soins, augmentation de la consultation chez le médecin, pénuries de médicaments, impact de la réforme des retraites sur les dépenses de santé… La presse se fait régulièrement l’écho des effets de l’inflation sur le secteur de la santé.
📰 Retrouvez ci-dessous une sélection d’articles & reportages évoquant la hausse du coût de la santé – une constante évolution qui impacte incontestablement l’équilibre de notre Mutuelle.
« Selon une étude Cofidis diffusée ce mercredi, le budget santé annuel des Français a augmenté de 500 euros en cinq ans. Dès lors, 26 % ont renoncé à des soins. »
Extrait de l’article publié le 12 avril 2023 par la rédaction de L’Alsace.fr
👀 Lire l’article complet sur le site de L’Alsace
« À partir de l'automne, les consultations chez les médecins généralistes vont augmenter d'1,50 euro. Cette mesure fait réagir les professionnels de santé. »
Extrait du reportage diffusé au 20H de France 2 le 24 avril 2023
Journalistes : M. Martel, C. Sinz, J. Delage, P. Caron, N. Bensmail, L. Hauville
👀 Visionner le reportage complet sur le site de France Info
« SANTÉ PUBLIQUE. Le ministre de la Santé, François Braun, souhaite davantage de solidarité européenne pour faire face aux pénuries de médicaments. Les industriels du secteur eux, plaident pour des hausses de prix. »
Extrait de l’article de A. Boumediene publié le 11 mai 2023 sur 20minutes.fr
👀 Lire l’article complet sur le site de 20 Minutes
« La réforme des retraites de 2010 aurait induit une augmentation significative des soins médicaux et des arrêts-maladie, a révélé une nouvelle étude dévoilée par l’Insee jeudi dernier. »
Extrait de l’article de M. Menu publié le 16 mai 2023 sur Capital.fr
👀 Lire l’article complet sur le site de Capital
La SEP ? C’est le petit nom de la sclérose en plaques.
À l’approche de la journée mondiale de la lutte contre la sclérose en plaques, le 30 mai, découvrez ce qui se cache réellement sous ces trois lettres... en répondant aux 10 questions de notre SEP challenge !
Faux.
👉 La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune* du système nerveux central, qui touche le cerveau et la moelle épinière.
Cette maladie impacte surtout la myéline (la substance qui protège les nerfs du corps).
Vrai.
🧠 Les causes de cette maladie sont encore floues et mal connues des chercheurs.
Faux.
📈 La sclérose en plaques est une maladie évolutive, selon deux types distincts :
Une forme qui évolue par poussées qui durent plus de 24 heures. Elles se manifestent par l’apparition de nouveaux symptômes, la réapparition d'un ancien symptôme ou l'aggravation de symptômes déjà existants.
Une forme sans poussée, où la maladie évolue plus progressivement.
💡 L’évolution et l’expression de la maladie sont extrêmement imprévisibles.
Faux.
👉 Les jeunes adultes sont la première cible de la sclérose en plaques (la SEP est souvent diagnostiquée entre 25 et 35 ans).
👩 La sclérose en plaques touche davantage la gent féminine : 3 malades sur 4 en France sont des femmes.
Faux.
👉 La SEP touche aujourd’hui 120 000 personnes en France, dont 700 enfants ! Près de 3000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
👪 Cette maladie n’est pas héréditaire.
Faux.
📝 Il n’est pas possible de diagnostiquer la sclérose en plaques avec une prise de sang (car cette dernière ne montre pas les signes de lésions cérébrales). Pour poser un diagnostic, il faut rencontrer un neurologue.
👉 L’examen IRM est essentiel au diagnostic de la sclérose en plaques.
Faux.
😷 Les symptômes varient d’une personne à une autre. Ils se modifient avec le temps et dépendent de la zone du cerveau ou de la moelle épinière touchée.
💡 C’est une maladie qui peut parfois être invisible aux yeux des autres.
Vrai.
👉 Les pertes d’équilibre font partie des symptômes les plus présents chez les personnes atteintes de la SEP.
La sclérose en plaques peut également provoquer :
des problèmes oculaires,
des troubles de la motricité,
des troubles de la sensibilité,
des symptômes psychiques et cognitifs,
des symptômes généraux, digestifs, urinaires et sexuels.
💡 L’apparition de l'un ou de plusieurs de ces symptômes n'indique pas forcément la présence d'une sclérose en plaques.
Vrai.
👨⚕️ Jusqu’à présent, aucun traitement n’a été découvert pour guérir de la sclérose en plaques.
Vrai.
💊 Il existe 3 traitements permettant de ralentir la progression de la maladie et de l’atténuer :
Le traitement de fond. Il a pour but de réduire la fréquence des poussées, de diminuer les séquelles et donc de ralentir la progression du handicap.
Le traitement des poussées. En cas de poussée de sclérose en plaques, des corticoïdes sont prescrits en perfusion quotidienne, sous forme de « bolus » (dose unique administrée en 3 heures), 3 jours de suite. Ils permettent de diminuer la durée de la poussée et d'accélérer la récupération.
Les traitements symptomatiques. Ils permettent de soulager la douleur quand elle existe, de diminuer les contractures musculaires, de traiter la constipation, l'anxiété, les troubles urinaires…
Pour en savoir plus :
Quand vous vivez ou êtes témoin d’une situation d’urgence, vous n’avez pas le temps de choisir le numéro de téléphone adéquat en jouant à pile ou face : chaque seconde compte !
Pour être secouru de la meilleure façon et ne pas encombrer inutilement les lignes des secours, il est crucial de connaître par cœur les numéros d’appel d’urgence.
💡 Ces numéros sont gratuits depuis un téléphone fixe ou un téléphone portable, et sont accessibles en France 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
👉 Il est important lors de votre appel aux secours de donner le maximum d'informations précises, comme votre numéro de téléphone, l'adresse précise de l'endroit où les secours doivent intervenir et les raisons de l'appel. Ne raccrochez pas avant que l'interlocuteur ne vous le demande !
Et si votre cas n'est pas urgent (mal de tête, rhume...), vous pouvez joindre un médecin ou une pharmacie de garde (la nuit, les week-ends et jours fériés). La liste des médecins et pharmacies de garde est disponible auprès de votre mairie (et souvent sur son site Internet).
Vous confondez le 15, le 18 et le 112 ? Vous ne savez pas à quoi servent le 114, le 119 ou le 196 ? Pas de panique, on vous résume tout dans cet article.
Le 15 est le numéro de téléphone du service d'aide médicale urgente (SAMU).
👉 Il est à contacter en cas d’urgence médicale et de détresse vitale : un malaise, une hémorragie, des douleurs thoraciques ou des difficultés respiratoires.
Le 18 est le numéro de téléphone d’urgence des pompiers.
👉 Il est à composer en cas d'incendie, de fuite de gaz, de risque d'effondrement, d'ensevelissement, de brûlure, d'électrocution, d'accident impliquant des personnes ou tout autre situation de péril avéré ou potentiel.
Le 17 est le numéro de téléphone de Police secours.
👉 Le 17 permet de demander l'intervention des forces de l'ordre en cas d'infraction ou de danger comme des violences, une agression, un accident de la route, un trouble à l’ordre public, un vol à l'arraché ou un cambriolage. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.
💡 Si votre situation ne relève pas d'une urgence, composez plutôt le numéro du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie de votre secteur.
Le 112 est le numéro central d'appel d'urgence, utilisable dans tous les pays de l’Union européenne.
👉 En France, il permet d’être orienté vers le SAMU, les pompiers ou Police secours, selon les cas d’urgence. Depuis un pays européen, il permet de signaler le cas d’urgence en français et d’être pris en charge par les urgences locales.
Le 114 est un numéro d'urgence par SMS ou par fax. Les communications se vont par écrit avec votre correspondant (ou bien par visiophonie après téléchargement de l'application « Urgence 114 » sur votre smartphone).
👉 Il est utilisable par les personnes sourdes, les personnes malentendantes et les personnes en cas d’urgence qui ne sont pas en mesure de téléphoner ou de parler.
Le 197 est le numéro d'urgence activé en cas d’alerte attentat ou d’alerte enlèvement.
👉 Lorsque qu'une alerte est diffusée et que vous disposez d’informations pouvant aider les enquêteurs, composez ce numéro depuis la France : des policiers spécialisés vous répondent pour recueillir votre témoignage.
Le 115 est le numéro d’urgence du Samu social, un ensemble d'associations non gouvernementales venant en aide aux personnes démunies.
👉 Il s’agit du numéro national d'assistance et d'orientation pour signaler toute personne dans la rue, en détresse sociale.
Le 116 117 est le numéro d’accès à la permanence des soins ambulatoires qui est expérimenté dans les départements de Corse, des Pays-de-la Loire et de Normandie. Il est gratuit et accessible les soirs à partir de 20 heures, le week-end à partir du samedi midi et les jours fériés (il n'est donc pas accessible en journée durant la semaine).
👉 Il permet d'obtenir un conseil médical, une orientation vers un médecin généraliste ou une maison médicale de garde, l'organisation d'une visite à domicile en cas d'incapacité de la personne à se déplacer.
Le 119 est le numéro d'Enfance en danger.
👉 Il permet de signaler tout cas de violences sur mineur : maltraitance ou abus sur un enfant.
Le 116 111 est un numéro européen pour les enfants en danger.
👉 Toute personne ayant connaissance d'une situation d'enfant en danger peut d'appeler ce numéro, quel que soit le pays européen dans lequel il se trouve. Le service permet notamment aux enfants qui transitent à travers l'Europe - et qui connaissent ce numéro - d'être aidés quand ils arrivent en France.
Le 116 000 est le numéro d’Enfants disparus.
👉 Il est à utiliser en cas de disparition d'enfant. Les équipes ont pour mission d'écouter et soutenir les familles d'enfants disparus.
Le 196 est le numéro des Secours maritimes à contacter depuis le littoral. Depuis la mer, il s’agit du canal 16 de la VHF (Very High Frequency).
👉 Il permet d’alerter en cas de situation de détresse ou d'urgence en mer. Il vous met en relation avec le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer (CROSS). À noter que le 196 ne remplace pas en mer la VHF, qui reste prioritaire pour alerter et rester en contact avec le CROSS et les moyens de secours.
Le 191 est le numéro des secours aéronautiques.
👉 Il est utilisable par les usagers en situation de détresse, les témoins directs d'un accident d'aéronef (avions, hélicoptères, aérostats), ou toute personne inquiète de la disparition d'un aéronef et de ses occupants. Des opérations de recherche et de sauvetage peuvent ainsi être enclenchées.
Le 3117 est le numéro d’urgence pour les victimes et témoins d’agressions dans les trains SCNF et RATP.
👉 Vous pouvez contacter un agent 24h/24 par téléphone au 3117, par SMS au 31177 ou par l'application mobile « Alerte 3117 » pour signaler une situation dangereuse dont vous êtes victime ou témoin dans les transports en commun.
Sources : Servicepublic.fr, Gouvernement.fr, Masecurite.interieur.gouv.fr
L'Index de l'égalité professionnelle est un indicateur créé en France pour mesurer l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes dans les entreprises. Il a été mis en place en 2019 afin de promouvoir l'égalité professionnelle entre les sexes et de lutter contre les discriminations salariales basées sur le genre.
Cet index est basé sur plusieurs critères, notamment la rémunération, les promotions, la proportion de femmes et d'hommes parmi les dix plus hautes rémunérations, ainsi que la parité entre femmes et hommes au sein des entreprises.
Les entreprises ayant 50 salariés ou plus calculent leur index chaque année.
La méthode de calcul est réalisée sur une échelle de 0 à 100 points, avec un objectif de 75 points.
La Mutuelle Just présente les résultats de l'Index de l'égalité professionnelle pour l'année 2022.
Index égalité professionnelle 2023 (Données 2022) : 75/100
Total des indicateurs calculables : 45/60
Écarts d'augmentations individuelles : 25/35
Pourcentage de salariées augmentées au retour d'un congé maternité : 15/15
Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations : 5/10
Écart de rémunération : Incalculable
Ces chiffres illustrent la performance de la Mutuelle Just en termes d'égalité professionnelle, sur la base de plusieurs indicateurs tels que l'écart de rémunération entre les sexes, les écarts d'augmentations individuelles, la proportion de femmes augmentées au retour d'un congé maternité, le nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations, et d'autres indicateurs calculables.
Pour plus de détails sur cet index, rendez-vous ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35103
Le 19 avril, c’est la fête des secrétaires et assistantes de direction. A la Mutuelle Just, nous fêtons donc Anne-Sophie, Elisabeth et Gerlinde. C’est cette dernière que nous vous proposons de découvrir aujourd’hui dans son quotidien.
Confinement oblige, c’est au téléphone que se déroule cet entretien alors qu’une cinquantaine de mètres nous séparent habituellement du bureau de Gerlinde au siège de la mutuelle. Pour le trouver, rien de plus simple : c’est la porte en face du bureau du directeur général.
Car Gerlinde en est l’assistante. « J’ai la double casquette d’assistante du directeur général et de celle du président du Conseil d’administration de la mutuelle, explique-t-elle. Mais c’est cette deuxième partie qui me prend le plus de temps ».
En effet, dans le cadre de sa mission auprès de Philippe Mixe, président de notre mutuelle solidaire, Gerlinde gère les interactions entre la structure et ses adhérents administrateurs, le bon déroulement des différentes instances et commissions, le suivi des rapports officiels et des relations avec l’organisme de contrôle des assurances… Des tâches multipliées par le nombre d’entités gérées par la mutuelle !
Pas de quoi effrayer toutefois cette professionnelle aguerrie. « Après un bac technologique au lycée Wallon de Valenciennes, j’ai tenté la fac de droit mais ça ne m’a pas plu, se souvient-elle. J’ai obtenu un premier job comme secrétaire aux consultations de l’hôpital de Valenciennes, puis je suis parti effectuer un contrat de qualification auprès de la chambre de commerce et d’industrie : j’y ai obtenu un diplôme universitaire en comptabilité et économie d’entreprise ». A la suite de cela, Gerlinde est embauchée au centre de formation de la CCI, celui-là même qui l’a formée. D’abord, en tant qu’assistante de formation, puis comme responsable. « J’ai terminé mon parcours là-bas comme responsable de l’école de gestion et de commerce (EGC) qui était encore à Valenciennes à l’époque. Mais, j’avais fait le tour de la branche formation de la chambre de commerce alors j’ai décidé de partir pour la Mutuelle Just ». C’était en 2005.
Quinze ans plus tard, Gerlinde a bien évolué au sein de la structure. D’abord secrétaire du directeur général, elle récupère donc un rôle auprès du président du conseil d’administration suite à la fusion avec une autre mutuelle. Comme une marque de confiance supplémentaire, on lui confie également la gestion des services généraux : « Il s’agit de s’assurer que les agences et le siège de la mutuelle sont toujours en parfait état et de gérer la flotte automobile de la mutuelle ». Pour ce faire, elle a sous sa responsabilité Pierre, notre agent d’entretien, et des contacts réguliers avec nos prestataires de services.
De son propre aveu, Gerlinde apprécie cette diversité dans son travail, tout comme cette autonomie qu’elle a su obtenir par son sérieux et son abnégation. Une vraie reconnaissance qu’elle ressent encore plus depuis 2017 et l’arrivée de Ghislain Decobecq au poste de directeur général : « Notre directeur général a su mettre en place une ambiance de travail vraiment agréable, moins hiérarchisée. Tout le monde s’entend bien au niveau du personnel de la mutuelle, ça me plait énormément ». Un esprit mutualiste qui nous permet de tous nous associer pour souhaiter à Gerlinde, Elisabeth, Anne-Sophie et à toutes les secrétaires et assistantes de direction, une très bonne fête !
Dans l’organisation de la Mutuelle Just, il est le service qui regroupe le plus grand nombre de collaborateurs. Le secteur développement est chargé d’accroitre le portefeuille d’adhérents et de fidéliser ceux qui nous font déjà confiance. Il joue un rôle primordial dans le maintien en bonne santé de votre mutuelle. Laurent, directeur de ce secteur stratégique, nous en dit plus.
Toujours élégant et alerte, Laurent nous reçoit dans son bureau. Au mur, une carte de la région Hauts-de-France et un tableau blanc rempli de calculs. « Toute structure doit penser à son développement. Ce n’est pas un gros mot, explique-t-il d’emblée. Nous devons sans cesse chercher de nouvelles parts de marché pour continuer à exister, nous développer et continuer à proposer une réelle qualité de service à nos adhérents ».
Pour cela, un mot d’ordre : être à la pointe de l’innovation. « Quand Just a lancé une offre à destination des communes, personne d’autre n’y croyait, rappelle Laurent. Maintenant, toutes les autres complémentaires santé investissent ce créneau. Nous avons aussi été les premiers à proposer le remboursement des huiles essentielles ou de la cryothérapie, les premiers à mettre en place un forfait sport pour les affections de longue durée. L’innovation est dans notre ADN ». Selon lui, la taille de la mutuelle joue beaucoup : une petite structure permet une réactivité plus grande.
Autre valeur essentielle aux yeux du directeur développement : la qualité. Comme il le dit lui-même, un prix ne veut rien dire si on ne met pas en face des prestations. « Je pense qu’on vient chez Just pour la qualité de service. Nous avons la chance d’avoir un ancrage régional fort, des équipes commerciales et fidélisation efficaces et un conseil d’administration composé d’adhérents qui connaissent, de fait, les besoins exprimés et les points à améliorer. Nous sommes à l’écoute du marché, mais aussi de nos adhérents». Quand on lui parle de tarifs, Laurent est totalement transparent : « Sur le marché des complémentaires santé, nos produits sont correctement placés. Je ne suis pas fan des produits low cost. Encore une fois, c’est le rapport qualité/prix qui doit primer ».
Pour innover, fidéliser, accompagner les adhérents et convaincre les potentiels adhérents, Laurent peut compter sur une équipe de 34 personnes. Pour celui qui est revenu à la Mutuelle Just en 2016 (après un premier passage entre 1998 et 2002) et dont tout le monde loue les qualités de manager, ces collaborateurs sont une vraie plus-value, un moteur même, dans son approche commerciale. « Concrètement, le premier contact avec la mutuelle se fait forcément via un collaborateur du développement, précise-t-il. Que ce soit par le centre d’appels, les conseillers en agence ou les chargés de développement, nous sommes le point d’entrée de l’adhérent et du potentiel adhérent. Les collaborateurs sont les premiers ambassadeurs de la structure et je suis persuadé que de leur motivation dépend en grande partie la fidélité des adhérents ».
D’où sa volonté de les aider à performer pour permettre à la mutuelle de rester en bonne place dans le paysage mutualiste français. « La Mutuelle Just est perçue comme une PME. Or, je trouve qu’on n’insiste pas assez sur sa gouvernance : il y a encore quelques années c’était une association loi 1901 ! Il y a une vraie histoire et un sacré chemin parcouru pour en arriver là où nous en sommes aujourd’hui ». Ce qu’est la Mutuelle Just aujourd’hui ? Une communauté de valeurs et solidaire qui compte 65 000 adhérents et que Laurent et son équipe participent chaque jour à faire vivre et à épanouir.
Lui, c’est Frédéric. Son métier : développeur web. C’est un homme de l’ombre. L’un de ceux que vous ne verrez jamais en agence ou que vous n’aurez pas au téléphone. Et pourtant, il fait partie des rouages essentiels au bon fonctionnement de notre mutuelle puisqu’il est l’un des garants du bon cheminement de l’information entre vous et nous.
« J’ai commencé ma carrière professionnelle dans une boutique de jeux vidéo, explique celui qu’on appelle « Fred » au sein de la mutuelle. J’y suis resté sept ans, puis j’ai rejoint une enseigne de grande surface en tant que conseiller à la vente ». Suite à sa fin de contrat, Frédéric fait le bilan. « A titre personnel, cela faisant 25 ans que je faisais de l’informatique, donc pourquoi pas en faire mon métier… »
Durant sa formation au CNAM de Lille, Frédéric perfectionne sa technique, déjà très sûre. Puis, il rejoint la Mutuelle Just, première structure à lui donner sa chance en tant qu’informaticien, en 2015. « J’étais la clé à molette du service, plaisante-t-il. Je gérais aussi bien les demandes matérielles que logicielles. Je suis resté six mois ». Un départ qui ne doit rien au hasard ou à un souci professionnel : l’opportunité de participer à la certification ISO 9001 d’une entreprise d’usinage de précision était trop forte.
Preuve que sa première période au sein de la Mutuelle Just lui plaisait, Frédéric demande à revenir en novembre 2016. Pour ne plus la quitter. Mieux : pour y évoluer. « Suite à une restructuration du service informatique, un poste de développeur web a été créé. J’ai postulé et ma candidature a été retenue. Le fait de connaitre les logiciels de gestion de la mutuelle a été un argument majeur dans le cadre du couplage entre les différents outils existants et ceux à créer », explique celui qui, désormais, s’éclate dans son nouveau rôle.
Depuis, Frédéric développe des outils qui sécurisent le traitement des données de la mutuelle. Il crée des bases documentaires pour faciliter le travail des équipes. Il participe pleinement au développement de nouveaux outils web pour nos adhérents. « Je fais rarement deux jours la même chose, souligne-t-il. Quant à mon planning, j’ai arrêté d’en faire : il n’arrête pas de changer au gré des demandes ».
Mais, loin de se plaindre, Frédéric en redemanderait presque, tant il semble avoir définitivement trouver sa voie professionnelle.
Une agence de mutuelle ou d’un autre type de service est la vitrine concrète d’une entreprise. Ses conseillers sont ceux qui travaillent au plus près de l’adhérent. Ils renvoient la première image de la structure. Il est donc important que les agences soient ouvertes quasiment en permanence. A la Mutuelle Just, nous avons mis en place un dispositif qui évite ce genre de désagrément.
Aujourd’hui, nous sommes à l'agence de la Mutuelle Just de Dunkerque pour rencontrer Audrey. Mais, nous aurions pu être à Arras ou Cambrai. Car, Audrey est ce que l’on appelle dans notre jargon une « volante » : une conseillère chargée des renforts et remplacements. « Mon travail consiste à pallier une absence en agence, nous explique-t-elle. Cela suppose que le matin, je peux être dans une agence et l’après-midi dans une autre ». Ce fonctionnement demande une grande organisation et un planning bien défini. « Selon le planning, les déplacements peuvent très variés. Cela demande une grande souplesse car il y a toujours des imprévus de dernière minute : une maladie ou autre. Moi, personnellement, j’aime bien le changement, quand ça bouge, donc ça me va », sourit celle qui a pris son poste depuis six mois désormais.
Et les adhérents, comment vivent-ils cette situation ? « Certains adhérents ont leurs petites habitudes, mais changer les habitudes, c’est sympa aussi, plaisante Audrey. La seule différence avec ce qu’ils connaissent habituellement, c’est que j’ai besoin d’un peu plus de temps pour analyser leur dossier, là où leur conseiller habituel peut avoir un vécu avec l’adhérent. Sinon, c’est pareil et plutôt bien accepté à mon avis ».
Ils sont cinq à se répartir ainsi les 14 agences de la Mutuelle Just. Mais pas que… Car Audrey et ses collègues ont une autre mission importante. « Nous gérons aussi les permanences mises en place dans certaines villes ayant conventionné une mutuelle communale avec Just », précise-t-elle. En effet, notre mutuelle a la confiance de près de 250 communes des Hauts-de-France pour proposer une mutuelle à prix négociés aux habitants desdites villes. Si toutes n’ont pas de permanences, Audrey en gère tout de même trente-deux de manière régulière ! « Ces permanences nous permettent d’être au plus près des adhérents ou futurs adhérents. Elles sont soit à jour et horaires fixes, soit sur rendez-vous. C’est une part importante de mon travail et ça permet de rendre le meilleur service à la population ».
Nous terminerons sur cette phrase qui résume bien la proximité que la Mutuelle Just souhaite maintenir au quotidien avec ses adhérents.
Abder est conseiller fidélisation grands comptes. Il participe notamment à la satisfaction de chaque entreprise partenaire de la Mutuelle Just. Pour cet amoureux de musique et de la vie en général, il ne s’agit pas d’un simple emploi, c’est un engagement quotidien.
Ce matin, nous prenons la route avec Abder. Sa voiture, c’est comme une deuxième maison quand, comme lui, on parcourt l’ensemble des Hauts-de-France pour aller au plus proche des entreprises adhérentes. Toujours élégant, lunettes de soleil sur le nez, il conduit prudemment tout en nous racontant son parcours.
« J’ai d’abord travaillé pour un grand groupe mutualiste, puis je suis parti dans le secteur médico-social pour participer au développement d’un Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC). Je suis ensuite devenu responsable d’un établissement pour personnes âgées privé ». Voilà un parcours dont la logique sociale est claire. Il est comme ça, Abder : entier, généreux et humaniste.
De ce fait, on peut supposer qu’il se retrouve dans les valeurs portées par la Mutuelle Just. « Les valeurs mutualistes portées par Just me correspondent, confirme Abder. Mais j’ai trouvé encore plus : une mutuelle de proximité, qui innove, qui a juste la bonne taille pour être efficace et souple et qui pense réellement à la prévention et à la solidarité ». A l’entendre, voilà le mix idéal. « Ça a été un vrai coup de cœur pour le projet. J’ai souhaité m’inscrire dans cette dynamique. C’est un vrai engagement de ma part ». Quand on vous dit qu’il est entier, Abder.
Dès lors, on pourrait penser ces valeurs contradictoires avec la logique commerciale de son métier. Abder balaie l’argument du revers de la main, mais toujours avec le sourire. « Pour moi, l’efficacité prime. Par efficacité, je veux parler de cette balance à trouver entre les besoins de l’humain et la nécessité de faire vivre la mutuelle. Quand j’échange avec un adhérent ou un potentiel adhérent, je veux avoir la certitude que l’autre n’est pas perdant. L’entreprise et la mutuelle, ce doit être un duo gagnant, pour reprendre le nom de l’une de nos offres ».
Mais nous arrivons déjà au terme de notre voyage en voiture. Abder part à la rencontre d’une association de retraités pour faire le point sur son contrat et lui expliquer la réforme du 100% santé. Pour lui, tout se joue sur la confiance, celle qu’il a gagné auprès de ces partenaires au fur et à mesure des années : « A mon sens, il ne faut pas tout miser sur les prix, conclut-il. Il faut parler du bien commun, de la santé collective. Ce discours fonctionne quand on l’explique et est une base saine de partenariat ». Et tout cela avec le sourire, comme d’habitude.
Le mot « mutuelle » est souvent galvaudée et englobe, à tort, l’ensemble des organismes proposant de la complémentaire santé. Or, une vraie mutuelle est une structure qui existe pour et par ses adhérents et qui est administrée par des représentants élus par ses derniers. Rencontre avec un administrateur qui participe à la destinée de la Mutuelle Just.
Jean-Pierre en impose, comme on dit. Large stature, mains puissantes, voix de stentor, un physique cohérent avec les postes à responsabilité qu’il a pu exercer chez Bombardier.
De cette période, Jean-Pierre évoque sa participation au Tunnel sous la Manche, en tant que responsable logistique, et ses années de représentation syndicale. « J’ai travaillé 37 ans chez Bombardier, commençant modestement au secteur achats pour ensuite évoluer au sein de l’entreprise, indique ce valenciennois pure souche. Une fois en retraite, j’ai participé à la création de l’association des anciens de Bombardier et nous avons choisi de proposer une mutuelle pour les membres de cette association ».
C’est ainsi que la Mutuelle Just est entrée dans la vie de Jean-Pierre. Enfin, pas tout à fait : « Avant d’entrer chez Bombardier, j’étais adhérent à La Famille valenciennoise [ndlr : l’un des anciens noms de la Mutuelle Just]. Puis j’ai dû souscrire à la mutuelle de mon entreprise, avant de revenir chez Just à ma retraite. Je suis quelqu’un de fidèle quand tout se passe bien ».
C’est que Jean-Pierre est un homme de convictions. On ne compte plus les associations ou les comités dont il est à l’initiative ou auxquels il a participé : associations de quartier, clubs sportifs, commissions d’usagers, comités syndicaux, Il est sur tous les terrains. « Je ne peux être bien qu’en étant tourné vers les autres, confesse-t-il. C’est donc tout naturellement que j’ai accepté de briguer un poste d’administrateur au Conseil d’administration de la Mutuelle Just quand on me l’a proposé ».
Cette candidature est, en effet, logique pour cet adhérent qui n’a eu que des satisfactions avec sa mutuelle. Son élection, Jean-Pierre l’a vécue comme un ordre de mission. « En tant qu’administrateur, je reste fidèle à mon engagement dans l’action sociale, précise-t-il. Je peux aider les adhérents qui ont une vision extérieure de la mutuelle, tout en ayant les informations de l’intérieur du système ». Et de conclure avec un sourire : « Ça ne me coute rien et ça rapporte beaucoup aux autres ». Plus qu’une conclusion, un sacerdoce.
Spécialisée dans la mutuelle communale et la protection santé individuelle, la Mutuelle Just propose une gamme complète d’offres pour protéger votre capital santé.