5 idées reçues sur le cancer du sein
Octobre Rose célèbre son 31ᵉ anniversaire en France. Cette campagne mondiale de sensibilisation rappelle qu’un dépistage précoce peut sauver des vies. Êtes-vous au point sur le sujet ? Faites le test !

Octobre Rose, c’est quoi ?
La campagne internationale Octobre Rose a lieu chaque année en octobre. De très nombreux acteurs du monde associatif, de la santé ou bien des médias se mobilisent pour sensibiliser le public aux actions de prévention et de lutte contre le cancer du sein.
On sait aujourd’hui qu’1 femme sur 8 risque d'être touchée dans sa vie par le cancer du sein, selon la Ligue contre le cancer.
Bonne nouvelle : 9 femmes sur 10 peuvent en guérir si le cancer du sein est détecté à un stade précoce.
Malgré les 30 dernières campagnes annuelles, certaines idées reçues circulent encore et peuvent freiner le dépistage…
Le cancer du sein ne touche que les femmes. Vrai ou faux ?
Faux ! Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes mais les hommes peuvent aussi en être atteints. Les cas masculins restent rares : ils représentent seulement 1% des cas.
Souvent détecté après 60 ans, le cancer du sein chez l'homme est généralement plus avancé en raison d'un diagnostic plus tardif.
Une grosseur au sein est forcément signe d’un cancer. Vrai ou faux ?
Faux ! La présence d’une grosseur à un sein n’indique pas toujours un cancer. Dans bien des cas, il s’agit de lésions bénignes (non cancéreuses).
En revanche, il est important de rester attentif : si vous remarquez une boule inhabituelle à la palpation, un changement de couleur de la peau, une modification de l’aspect du mamelon ou tout autre signe inhabituel, consultez sans attendre un professionnel de santé pour effectuer des analyses spécifiques.
À moins de 50 ans, aucun risque de développer un cancer du sein. Vrai ou faux ?
Faux ! Même si le cancer du sein est plus fréquent après 50 ans, il peut survenir dès la puberté. Plus tôt il est détecté, meilleures sont les chances de guérison.
Voici les recommandations médicales :
- À partir de 25 ans : une palpation des seins est recommandée chaque année. Elle peut être réalisée par votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme
- Entre 50 et 74 ans : si vous n’avez ni symptômes ni antécédents familiaux ou personnels concernant la maladie, tous les deux ans, vous serez invitée à réaliser une mammographie accompagnée d’un examen clinique des seins. Ce dépistage du cancer du sein est complètement pris en charge par la Sécurité sociale.
- Après 74 ans : la poursuite du dépistage s’apprécie de manière individuelle. Parlez-en à votre médecin, il pourra vous conseiller et vous orienter selon votre situation.
💡 Grâce au dépistage, plus de 10 000 cancers agressifs sont dépistés chaque année et peuvent ainsi être soignés plus tôt.
Mon mode de vie n’influe pas le risque de développer un cancer du sein. Vrai ou faux ?
Faux ! Selon La Ligue Contre le Cancer, le mode de vie que nous adoptons influence la probabilité de développer un cancer du sein.
La consommation régulière d’alcool est responsable d’environ 8000 cas par an de cancer du sein.
L’obésité, le tabac ou une alimentation déséquilibrée contribuent également à plusieurs milliers de nouveaux cas chaque année.
Adopter un mode de vie plus sain, limiter l’alcool et rester actif permet donc de réduire ces risques.
Allaiter mon enfant réduit la probabilité de développer un cancer du sein. Vrai ou faux ?
Vrai ! Des études ont montré que la grossesse et l’allaitement jouent un rôle protecteur contre le cancer du sein.
Des recherches montrent en effet que les femmes qui allaitent leur enfant plusieurs mois ont moins de risque de développer un cancer du sein.
Allaiter ne constitue pas pour autant un bouclier total conter la maladie. Il convient, comme pour toutes les autres femmes, d’adopter un mode de vie sain et se faire dépister régulièrement.