Covid-19, déconfinement, après-coronavirus : la gestion des risques en première ligne
Arrivée il y a à peine trois mois au sein de la Mutuelle Just, Perrine a vite été mise dans le bain. Pas forcément de la manière dont elle l’aurait souhaitée, mais la crise du coronavirus est passée par là et a mis un coup de projecteur sur son métier : la gestion des risques.
Malgré un planning plus que chargé en ce moment, Perrine nous a accordé quelques instants pour nous expliquer son domaine d’expertise et son rôle dans la crise sanitaire que nous traversons.
« En entreprise, un risque est un événement dont la survenance est aléatoire et susceptible de causer un dommage aux personnes ou aux biens de la structure ». Enoncée par cœur comme une leçon d’école, cette définition prend tout son sens actuellement. Un sacré aléa tout de même que ce covid-19, qui met en lumière l’importance du rôle de Perrine et des gestionnaires des risques en général.
« Mon rôle au sein de la Mutuelle Just est double, nous précise Perrine. D’abord, je m’occupe de l’identification, de l’évaluation et de la priorisation des risques. Ensuite, j’ai une autre fonction : contrôleuse interne. Il s’agit d’assurer un contrôle permanent des activités, dit de second niveau (le premier niveau étant un niveau plus opérationnel). Je joue le rôle de garde-fou pour éviter des risques, tels que la fraude par exemple ». Un risque malheureusement toujours d’actualité en cette période où les tentatives d’arnaques se multiplient…
Gestion des risques Vs Covid-19
Ce sujet s’efface toutefois un peu face au tremblement de terre coronavirus.
Perrine se souvient du fil des événements : « Quelques jours avant l’annonce du confinement, la cellule de crise de la mutuelle s’est réunie. L’objectif numéro 1 était double : maintenir notre proximité avec nos adhérents tout en assurant la sécurité des salariés. Il fallait également rester vigilants aux autres risques potentiels, comme le ressenti psychologique du personnel, les possibilités de cyber-attaque… ». Perrine a analysé ce qu’elle appelle « le risque avéré » et a fait des préconisations en un temps record. L’ensemble de la mutuelle est passée en mode confinement sans augmentation notable du délai de traitement des demandes de ses adhérents.
Une première victoire grâce à l’apport de tous les collaborateurs. Perrine insiste d’ailleurs sur ce point : la gestion des risques ne concerne pas qu’une seule personne, elle demande l’implication de tous. Elle, se contente d’être la plus factuelle et objective possible pour proposer la meilleure voie d’amélioration.
Instant présent et anticipation
En ce moment même, Perrine continue à travailler sur plusieurs plans spatio-temporels.
A court terme d’abord où la priorité a été mise sur un retour progressif à la normale des activités de la mutuelle suite à l’annonce du déconfinement le 11 mai. « Nous avons acté une réouverture de nos plus grosses agences le 18 mai. Pour les autres, ce sera le 25 mai. Ces réouvertures sont conditionnées à la garantie que toutes les mesures de sécurité soient appliquées ». Quant au personnel du siège, le Comité de direction a opté pour un maintien au maximum du télétravail et un retour sur place sur la base du volontariat et limité à quinze personnes pour le moment.
Sur le moyen terme, Perrine est malheureusement obligée d’envisager une deuxième vague de contamination suite au déconfinement et d’y préparer la mutuelle. « Je suis dans l’anticipation, en veille constante. Il faut préparer le monde d’après, précise-t-elle. Dès la réouverture du siège et des agences, je serai aussi à l’écoute pour voir s’il y a des points d’amélioration à apporter, des changements à effectuer… ».
Enfin, sur le long terme, Perrine se projette déjà sur les futurs risques potentiels, qu’ils soient conjoncturels, sanitaires ou d’un tout autre type.
Une crise bien gérée par la Mutuelle Just
Quand on l’interroge sur ce qu’elle retire de cette crise qui n’est pas encore achevée et de sa gestion par la Mutuelle Just, Perrine se veut positive : « Cette période exceptionnelle a révélé beaucoup de choses pour la mutuelle. Nous avions quelques points de faiblesse qui ont été fortement rattrapés. Je pense, par exemple, à la mise en place du télétravail, qui s’est déployé en un temps record et a été très vite efficient. Il n’y a pas eu de rupture non plus de notre mission première et un maintien de qualité de service appréciable ».
Pour la suite, Perrine est totalement en phase avec la direction de la mutuelle. « Toute période problématique doit être source de positif. Il faut transformer les contraintes en opportunités et la mutuelle travaille actuellement sur une amélioration de ses services aux adhérents et sur sa vision d’avenir ».
Terminons cet article sur cette note positive et cet espoir en l’avenir…